Merci, Merci, Merci! J'ai rien d'autre à ajouter.
jeudi 6 novembre 2008
jeudi 23 octobre 2008
Vous ne comprenez pas...Moi non plus!
Les conservateurs américains se mobilisent - l'autre culture contestataire est le titre du livre que je me plais à lire ces temps-ci au cas où, par malheur, John Mcain remporterait les élections du 4 novembre. Histoire de connaître un peu mieux mes compatriotes américains un peu craqués de la calotte...
Bon sérieusement, le livre relate les fondements du parti républicain tel que nous le connaissons aujourd'hui et met en lumière les valeurs qui ont fait naître cette idéologie de droite si peu compréhensible chez nous au Canada...euh..Québec...euh je ne sais plus finalement...
Enfin, pour qui veut comprendre "l'étrange", si tel est qu'il y a quelque chose à comprendre, ce livre est très enrichissant et aussi très frustrant. On y apprend comment, suite à différents événements historiques (immigration, droit civique, guerre, chômage, etc), "les sensibilités de classe ont cédé le pas à une politique orientée vers la défense de l'identité, de la communauté et de la famille". L'auteur, Romain Huret, met en lumière le rôle primordial qu'on joué les étudiants dans la création, mais aussi la diffusion des idéologies du parti. Pendant que la grande majorité des jeunes se rassemblaient pour manifester contre la guerre du Vietnam et pour les droits civiques, quelques marginaux marchaient à contre courant en prônant les valeurs conservatrices fort peu populaires à cette époque: la religion, l'ordre, l'identité, la tradition, le White Power, etc.
trois grands courants du conservatisme américain de l'après-guerre l'anticommunisme, le traditionalisme (importance de la religion, de l'éthique et de la morale traditionnelle) et le libertarianisme 9liberté individuelle)
En somme, même après 59 pages, ce livre aide à mieux comprendre comment la peur, la colère, l'incompréhension et l'ignorance peuvent mener le monde à la dérive (à sa perte)
vendredi 3 octobre 2008
Élections fédérales 2008
Contrairement aux commentateurs politiques qui se sont moqués inutilement des performances en anglais de Stéphane Dion, j'ai trouvé pour ma part que le chef libéral a su se démarqué des autres. Au lieu de ridiculisé Monsieur Dion, on devrait s'attarder un peu plus sur ce qu'il propose et sur ce qu'il dit. Je sais pas pour vous, mais pour ma part, j'ai envi d'avoir à la tête de ce pays un homme qui sait de quoi il parle, qui connaît les sujets qui sont abordés, un homme cultivé, intelligent et curieux qui s'intéresse à ce qui ce passe. Étrangement, on n'arrête pas de "chiâler" que les hommes politiques sont avides de pouvoir et pour une fois, un politicien se présente, plein de bons sens, entouré d'une aura d'humilité et on lui tape dessus parce qu'il n'est pas assez combatif, pas assez "leader", pas assez à l'aise devant une caméra...je suis d'accord sur le fait que Monsieur Dion n'a peut-être pas toutes les qualités en matière de rhétorique, mais il a le mérite de ne pas être faux. What you see is what you get et moi ce que je vois c'est un Premier Ministre!
Je ne partage pas l'ensemble des idées du Parti Libéral, d'ailleurs, j'avais réservé mon vote au NPD, mais suite au débat de mercredi, Monsieur Dion est monté dans mon estime et je pense bien changer mon vote. En plus, Dion est entouré d'une équipe pertinente (Ignattief, Coderre, Ray, etc) qui fait de la politique, contrairement à Monsieur Harper qui s'entoure de vrais clowns...
Lorsque vient le temps de voter pour un candidat, on est souvent influencé par nos jugements de valeurs et nos impressions, mais l'acte électoral demande d'être réfléchi...le Premier Ministre est celui qui nous représente aux yeux du monde!
Au lendemain du 14 octobre qui voudrez-vous au commandes du Canada pour vous représenter?
mercredi 17 septembre 2008
La crise du crédit
Ok, je n'ai aucune formation en économie, mais ça m'intéresse beaucoup et depuis quelques jours, ça sent la soupe chaude, très chaude. Aujourd'hui, le gouvernement républicain a accepté (après avoir refusé dimanche dernier) de puiser, dans la Banque centrale américaine, la modique somme de 45 milliards, argent des contribuables ne l'oublions pas, pour venir en aide à l'une des plus importante compagnie d'assurance au monde l'Americain International Group. Cette compagnie se trouve au bord de la faillite après avoir vendu des assurances aux institutions financières. Comme on le sait, la crise immobilière chez nos voisins du Sud a entrainé une vague de faillites suite à l'impossibilité des contribuables à payer leur hypothèque. Les Banques ont donc commencé à réclamer à l'AIG les sommes perdues. Toutefois, la demande est devenue tellement grande que la compagnie s'est rapidement retrouvée sans liquidité. Ainsi, par effet domino, les Banques qui avaient des assurances avec cette compagnie, seront, dans un futur rapproché, dans l'obligation de se placer sous la loi de la faillite. Pour l'instant la situation éclabousse d'une façon ou d'une autre tous les autres continents et malgré la confiance insignifiance de notre Premier ministre, il faudra s'attendre à des répercussions importantes dans notre économie canadienne.
dimanche 14 septembre 2008
Pourquoi Obama risque de ne pas entrer à la Maison Blanche
J'ai lu un article fort intéressant sur les Américains et la campagne électorale dans l'Actualité. Si Barak Obama à réussi à séduire des millions d'électeurs sur la côte Est et Ouest de l'Amérique, ainsi que les adeptes de Facebook et de MySpace, il devra user de stratégies ou se transformer en gentlemen farmer pour séduire les états du centre qui sont loin d'être enthousiastes à l'idée d'élire un homme à la peau noir... Le racisme un concept révolu ? Eh bien pas en Pensylvanie ou en Ohio où on ne se gêne pas pour dire: "Je ne crois pas qu'un Noir soit qualifié pour être président des États-Unis." Bien entendu un Cow Boy fils à papa est bien plus compétent pour gouverner ce pays...
Montréal
Dimanche matin 10h40, je suis au travail, c’est assez tranquille alors je me promène sur Internet et je tombe sur un article de La Presse. Un article qui vient de peter ma belle bulle, qui vient d’ébranler ma petite vie tranquille et me secouer...pour combien de temps...cinq minutes, dix minutes ? Tout au long de la journée, j’aurai des flash de cette lecture, mais je resterai impuissante face à ce qui aura été lu, face à la vie qui se déroule à l’extérieur de mon petit cocoon bien chaud et confortable. Dehors, c’est un tout autre monde qui se vit et tous les jours, sans le savoir, je croise des gens pour qui la vie est peut-être comme dans cet article. Tout ce que je peux dire c’est que les travailleurs de rues sont des gens qui méritent un grand respect, parce qu’ils aident les plus démunis, mais surtout parce qu’ils ont le courage de faire un travail difficile qui demande de garder les yeux ouverts sur les plus atroces réalités quand les autres préfèrent tourner la tête...
Pour lire l'article cliquez ici
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jeudi 11 septembre 2008
La phrase de la semaine
"Allez au diable, yankees de merde"
Voilà quelqu'un qui n'a pas peur des représailles américaines ! Le président du Vénézuela Hugo Chavez aurait donné un ultimatum de 72 heures à l'ambassadeur des États-Unis suite à une tentative présumée de coup d'État. En agissant ainsi, le président illustre sa solidarité envers la Bolivie qui vit présentement des tensions entre partisans pro-Morales et militants de l'opposition.
Pour lire l'article sur Cyberpresse, cliquez-ici
dimanche 7 septembre 2008
Odeurs matinales
Randonnée Parc du Saguenay
Bonne fête !!
Un tour d'hélicoptère pour célébrer mon 29e anniversaire!!
Voici le cadeau que m'a offert ma petite soeur Myriam. Un tour fabuleux plein de découvertes et de rivières... Une vue magnifique sur les montagnes du parc des Grands Jardins ainsi qu'un panorama sur Baie St-Paul et le fleuve. Merci à Benoît Provencher pilote et propriétaire de Héli-Charlevoix (418-633-0767).
samedi 26 janvier 2008
La ferme africaine
La ferme africaine
Karen Blixen
Édition Gallimard
Afrique du sud, début du XXe siècle. Sur les terres sauvages du Kenya, non loin de la capitale Nairobi, se trouve la ferme de la baronne Blixen. C’est aux pieds des montagnes du Ngong, que cette femme cultive, avec l’aide de « ses » Kikuyus, les grains de café. Pendant plusieurs années, elle parviendra à faire fonctionner et même fructifier sa plantation et ce, malgré une altitude peu propice à ce type de culture. Au rythme des sécheresses et de la saison des pluies l’isolement et la solitude de la baronne seront entrecoupés des visites de ses fidèles amis Berckley et Denys Finch Hatton.
Au fils des pages, l’auteur nous dévoile ses observations sur ce pays « éloigné », mais surtout sur ses habitants ; leur mode de vie, leur quotidien, leurs lois ancestrales et leur histoire. À travers la vision du monde des Kikuyus, l’auteur nous dévoile la dualité des cultures, des histoires et des mentalités qui séparent l’Afrique de l’Occident.
Véritable recueil ethnologique, aux images poétiques, ce livre nous dévoile la richesse et la sagesse d’un peuple trop souvent méprisé : « Ils ne jugent pas ; mais comme ils sont observateurs, c’est la somme de leurs observations qui déterminera l’opinion qu’ils auront de vous (…) Donc, si les indigènes éprouvent de l’amitié ou de la considération pour vous, ce n’est pas en raison de ce que vous faites pour eux, mais en raison de ce que vous êtes. ». Ce mode de vie, si contrastant avec celui des occidentaux, n’en demeure pas moins admiré, sinon glorifié, par l’écrivaine : « Si vous donnez votre cheval à garder à un indigène, pendant que vous faites une visite, inutile de vous hâter, son visage vous dira qu’il ne souhaite aucunement que la visite soit rapide. Loin de chercher à occuper un loisir imprévu, il s’assiéra et se contentera de vivre».
Dans ce livre, Karen Blixen nous offre une vision particulière, intime et personnelle de son expérience africaine. En partageant les souvenirs de ses safaris, les récits de ses amis européens, et la vie au quotidien dans son domaine, elle nous fait découvrir les parfums singuliers du terreau africain. Toutefois, avoir une ferme en Afrique c’est aussi faire face aux imprévus d’un pays aride et cruel et Karen Blixen l’apprendra à ses dépends. Malgré ses efforts pour maintenir une production efficace, les désastres s’abattront sur sa ferme. D’abord le temps des pluies qui tardera à venir nourrir la terre, puis la chute du prix du café sur le marché international. Cependant, le coup fatal viendra d’une invasion meurtrière de sauterelles, qui dévasteront tout sur leur passage. Contrainte de vendre ses terres, sa ferme et ses biens, l’écrivaine trouvera malgré tout le temps pour trouver une terre à ses Kikuyus forcés de quitter le domaine. C’est sur cette note de dévotion, d’entraide et d’amertume que se termine, non sans regret, La ferme africaine.
Pour ceux et celles qui ont visionné le film Out Of Africa, vous ne retrouverez pas dans le roman de Blixen, l’histoire d’amour entre la Baronne et Denys Frinch Hatton, ni cherchez pas non plus la trace de son mari, qui dans le livre est tout simplement absent ! Toutefois, comparativement au film, vous trouverez dans le roman des informations d’une grande richesse sur les diverses tribus africaines ainsi que sur leurs coutumes, leurs lois et leurs pensées. À qui veut découvrir l’Afrique, avec sa mosaïque de cultures, et les impacts sociales des multiples colonisations, ce livre vous charmera et suscitera peut-être l’envi de découvrir par vous-même le paradis terrestre qu’est l’Afrique.
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