jeudi 23 octobre 2008

Vous ne comprenez pas...Moi non plus!

Les conservateurs américains se mobilisent - l'autre culture contestataire  est le titre du livre que je me plais à lire ces temps-ci au cas où, par malheur, John Mcain remporterait les élections du 4 novembre. Histoire de connaître un peu mieux mes compatriotes américains un peu craqués de la calotte...

Bon sérieusement, le livre relate les fondements du parti républicain tel que nous le connaissons aujourd'hui et met en lumière les valeurs qui ont fait naître cette idéologie de droite si peu compréhensible chez nous au Canada...euh..Québec...euh je ne sais plus finalement...

Enfin, pour qui veut comprendre "l'étrange", si tel est qu'il y a quelque chose à comprendre, ce livre est très enrichissant et aussi très frustrant. On y apprend comment, suite à différents événements historiques (immigration, droit civique, guerre, chômage, etc), "les sensibilités de classe ont cédé le pas à une politique orientée vers la défense de l'identité, de la communauté et de la famille". L'auteur, Romain Huret, met en lumière le rôle primordial qu'on joué les étudiants dans la création, mais aussi la diffusion des idéologies du parti. Pendant que la grande majorité des jeunes se rassemblaient pour manifester contre la guerre du Vietnam et pour les droits civiques, quelques marginaux marchaient à contre courant en prônant les valeurs conservatrices fort peu populaires à cette époque: la religion, l'ordre, l'identité, la tradition, le White Power, etc.

trois grands courants du conservatisme américain de l'après-guerre l'anticommunisme, le traditionalisme (importance de la religion, de l'éthique et de la morale traditionnelle) et le libertarianisme 9liberté individuelle)



En somme, même après 59 pages, ce livre aide à mieux comprendre comment la peur, la colère, l'incompréhension et l'ignorance peuvent mener le monde à la dérive (à sa perte)

vendredi 3 octobre 2008

Élections fédérales 2008



Contrairement aux commentateurs politiques qui se sont moqués inutilement des performances en anglais de Stéphane Dion, j'ai trouvé pour ma part que le chef libéral a su se démarqué des autres. Au lieu de ridiculisé Monsieur Dion, on devrait s'attarder un peu plus sur ce qu'il propose et sur ce qu'il dit. Je sais pas pour vous, mais pour ma part, j'ai envi d'avoir à la tête de ce pays un homme qui sait de quoi il parle, qui connaît les sujets qui sont abordés, un homme cultivé, intelligent et curieux qui s'intéresse à ce qui ce passe. Étrangement, on n'arrête pas de "chiâler" que les hommes politiques sont avides de pouvoir et pour une fois, un politicien se présente, plein de bons sens, entouré d'une aura d'humilité et on lui tape dessus parce qu'il n'est pas assez combatif, pas assez "leader", pas assez à l'aise devant une caméra...je suis d'accord sur le fait que Monsieur Dion n'a peut-être pas toutes les qualités en matière de rhétorique, mais il a le mérite de ne pas être faux. What you see is what you get et moi ce que je vois c'est un Premier Ministre! 

Je ne partage pas l'ensemble des idées du Parti Libéral, d'ailleurs, j'avais réservé mon vote au NPD, mais suite au débat de mercredi, Monsieur Dion est monté dans mon estime et je pense bien changer mon vote. En plus, Dion est entouré d'une équipe pertinente  (Ignattief, Coderre, Ray, etc) qui fait de la politique, contrairement à Monsieur Harper qui s'entoure de vrais clowns...

Lorsque vient le temps de voter pour un candidat, on est souvent influencé par nos jugements de valeurs et nos impressions, mais l'acte électoral demande d'être réfléchi...le Premier Ministre est celui qui nous représente aux yeux du monde! 

Au lendemain du 14 octobre qui voudrez-vous au commandes du Canada pour vous représenter?